Mon intervention sur le rapport Emplois d'avenir, présenté par Pascale GERARD (Vice-Présidente à la Formation, PS), qui présente un cadre d'intervention pour le recrutement de 120 Emplois d'Avenir : 60 dans l'institution, 10 dans les organismes régionaux, et 50 dans la médiation sociale autour des lycées (développement d'une expérience existante). Un jury de recrutement et un comité de suivi sont prévus.

Nous nous félicitons de l'aboutissement de cette délibération-cadre sur les emplois d'avenir portés par notre institution.

La concertation a été de qualité. Nous ne voulions pas créer des emplois publics au rabais, ni faire du chiffre pour du chiffre. Nous avons pris le dispositif à la lettre : donner une première expérience et une formation qualifiante à des jeunes qui ont besoin de mettre le pied à l'étrier, quelle que soit la conjoncture économique d'ailleurs. Les emplois d'avenir auront des taches spécifiques et ne concurrenceront pas les postes de la fonction publique.

Nous avons aussi saisi l'opportunité d'améliorer la gestion des ressources humaines et le fonctionnement de l'institution :

Les emplois d'avenir vont obliger à cartographier les départs en retraite et à identifier les métiers et services qui auront le plus de besoins d'ici trois ans.

Les écologistes ont souhaité également un processus de recrutement le plus professionnel possible, pour éviter le « piston » : un jury composé de la direction des ressources humaines mais aussi de l'association régionale des missions locales, de Cap emploi et des services concernés, donnera son avis.

C'est en pensant à l'intérêt des jeunes, et du service public , que nous voterons cette délibération.