Plénière du 28 juin 2010 : Inondations, Forum mondial… Que d’eau tumultueuse !
Difficile de résumer en quelques lignes une séance plénière aussi intense : Douze heures de débats et 40 points à l’ordre du jour ! Le Groupe Europe Ecologie a pris part à la discussion avec des interventions de qualité (je ne dis pas ça par fayotage, on avait tous travaillé comme des premiers de la classe), et souvent très écoutées, que ce soit :
- Philippe Chesneau sur le cadre de partenariat Etat–Région ou les dispositifs de solidarité après les intempéries dans le Var,
- Laurence Vichnievsky, sur les règles de transparence financière dans les relations entre la Région et les banques (transparence sur leurs activités dans les paradis fiscaux),
- Jacques Olivier sur la contribution de la Région au débat public sur l’avenir de la Politique Agricole Commune,
- Christine Sandel sur la nécessité de conditionner les aides aux plagistes de la Côte d’Azur au respect de la loi littoral (suite à la fameuse « vague » qui a déferlé sur les plages de Nice et de Cannes les 4 et 5 mai derniers).
- Pour ma part, je suis intervenue sur les comptes 2009 de la Région et le règlement financier.
Nos vice-présidents André Aschieri et Annick Delhaye sont intervenus également sur le programme régional d’isolation thermique des logements sociaux.
Nous aurons bientôt, je l’espère un site Internet où il sera facile de consulter nos interventions en ligne.
A deux ou trois reprises, le Front National s’est illustré par des propos vraiment outranciers sur les étrangers, que je ne reproduirai pas ici. On a toujours tendance à oublier jusqu’où ils sont capables d’aller. Le Président Vauzelle a même été obligé d’annoncer qu’il ferait étudier la possibilité de poursuivre certains propos en justice.
Le clou du spectacle a eu lieu en plein après-midi, lorsque notre co-présidente de Groupe, Aïcha Sif, a annoncé, à l’issue d’une intervention vibrante, que nous voterions « Contre » la délibération sur l’adhésion au Forum Mondial de l’Eau, qui aura lieu à Marseille en 2012. Cette initiative n’émane pas de l’ONU, comme on pourrait le croire, mais des multinationales de l’Eau qui souhaitent ainsi se faire payer une vitrine. La délibération prévoyait un début de contrepartie en évoquant un soutien à un forum alternatif, mais comme rien n’était chiffré, il nous a paru important de marquer une position forte et sans ambiguïté. Notre indépendance de vote a suscité bien des remouds, jusqu’au sein de la majorité. Notre Groupe a bien vocation à être un partenaire loyal de la majorité mais aussi à affirmer, lorsqu’il le faut, certaines valeurs auxquelles nous sommes attachés.